L’œuvre est composée de deux parties :
Un enregistrement performance musical. De nombreux capteurs corporels permettent à l’artiste d’agir sur sa composition musicale.
D’autre part une fois l’enregistrement effectué, le visiteur disposant d’un casque (contenant une boussole) et d’un capteur de souffle, couplé à un capteur de distance dissimulé dans un piédestal, peut agir sur la luminosité d’une toile, et sur le son ce qui permet au visiteur de ressentir une spatialisation sonore de l’installation.
L’installation est composée d’un orgue avec un dispositif électronique ayant un un capteur de distance sur le clavier pour gérer les notes d’un synthétiseur virtuel ainsi que la fréquence de coupe du filtre audio. Un capteur de flexion au pied sert de pédale de volume pour les différents effets. De plus une télécommande (boitier en bois avec aimants) avec une nappe de capteur électromagnétique sert à piloter le routing des infos et la gestion des effets dans max.
Pour l’exposition de la toile : la pièce audio enregistrée était diffusé au casque. Une boussole (sur le casque audio) et un capteur de distance permet de spatialiser en binaural la pièce audio. Le capteur de distance gérait également le niveau général sonore de la pièce et de l’intensité lumineuse du PAR à Led. Le capteur de pression sert à mesurer les inspirations et contrôlait ainsi un effet de tremolo sur l’audio et sur l’éclairage.
Texte, images et vidéo : Arche Production